Date de naissance et/ou âge:  Un 31 Décembre il y a un peu plus de 1500ans. Il paraît en avoir que 22.
Espèce: Dragon (à 100% ma p’tite dame ! Garanti tout droit sorti des entrailles d’un volcan !)
Statut: Fraîchement arrivé et là pour rester !
Profession: Il a toujours rêvé de devenir rentier et d’ouvrir une petite fabrique de boules quiès, mais malheureusement, il n’a jamais pu y arriver. Il a travaillé dans beaucoup d’endroit avant de partir en quête de Otsu. Maintenant, il cherche juste un  travail pour se sédentariser enfin et espère que ça recrute dans le coin. Bibliothécaire ou jardinier ça lui conviendra parfaitement!

Physique:  Xochitl est un garçon assez… troublant. C’est le genre de garçon qui vous fait vous retourner dans la rue et vous demander s’il est réel. Il est grand. Un mètre quatre-vingt-douze pour soixante-dix-huit kilos, sans les talonnettes. De par sa taille, Xochitl a des bras longs, qui sont terminés par des mains délicates aux doigts fins et longs, habitués au piano. Il ne s’en vante pas forcément, mais vous savez ce qu’on dit des mecs aux grandes mains… On ne va pas s’arrêter sur sa pointure, mais il tient à assurer que non, il n’a pas de palmes et fait un honorable quarante-deux et demi !
Ses cheveux sont étonnamment blancs, avec quelques reflets, coupés courts sauf pour une mèche qui lui caresse doucement le cou du côté gauche. Ils ont leur volonté propre, Xochitl en est persuadé tellement il a du mal à les discipliner au réveil. Ils sont le plus souvent coiffés à l'arrache, sa longue mèche formant des boucles au gré de ses envies. Malgré sa race, ses yeux sont d'un bleu saisissant que l'on ne trouve pas chez les humains et des nombreux mensonges qu’il lui a fallu inventer au fil du temps pour paraître ‘normal’ ailleurs, celui-ci a été le plus difficile à maintenir. Sur ses lèvres fines est souvent plaqué un sourire mutin, promesse de mille secrets. Il possède un grain de beauté, juste sous l’œil gauche. Ses oreilles sont percées. Il a un trou à l’oreille gauche et cinq à la droite. Et il possède un tatouage sur tout son bras droit et son omoplate droite. Un dessin de style maori qui remonte sur son cou. 

Le jeune homme défini son style par le mot "Casual ". On le voit ainsi souvent en jean, bottines, chemise et veste. Et il ne faut surtout pas oublier les petites détails : montre, bracelets & bagues (il en possède une belle collection), écharpe et surtout, surtout, son collier fétiche : une petite plaque de métal, gravée de la silhouette de Tezcatlipoca, dieu entres autres, de la Providence.

Sous sa forme draconique, Xochitl a de belles écailles blanches et ses ailes, lisses, sont constituées d’un solide cuir de la même blancheur que ses écailles. Ses yeux, fendus, ont la même couleur qu’à l’origine : ils sont bleus avec un léger reflet violet.
Malgré sa taille sous sa forme humaine, c’est un jeune dragon qui ne dépasse pas le mètre vingt-cinq de la pointe de sa tête au bout de sa queue. Ce qui est une grande cause de complexe chez lui. Image de sa forme


Caractère: Xochitl paraît être un garçon gentil, attentionné, heureux, mais tout cela n’est qu’une façade qu’il se fait une obligation de maintenir. Avec les étrangers, il se montre méfiant quoiqu’enjoué et boute-en-train. Il a toujours ce sourire particulier, voire charmeur, aux lèvres et un mot pour chacun. Il est très sensible à la hiérarchie et au respect du plus âgé (même s’il a rarement rencontré plus ancien que lui). Il semble serviable, honnête et avenant. Avec ses amis, le jeune homme aime sortir, faire la fête, aller faire du shopping, simplement discuter autour d’un feu etc… Il est d’une oreille attentive et sera toujours-là pour vous, pour peu que vous ne le réveilliez pas au milieu de la nuit.
Cependant, il est très réticent à prêter son argent et a une sainte horreur d’avoir des dettes. Le jeune homme est cupide (comme tout dragon), intransigeant, égoïste et profondément insensé. Il a sa propre façon de voir le monde et ne comprend pas la plupart des réactions des autres. La solitude a fait de lui quelqu’un d’assez étrange. Il a sa propre définition du normalisme et de l’esprit de chevalerie. Il se met rarement en colère, mais lorsque ça arrive, il a tendance à perdre la tête. Il peut, en un clin d’œil, prendre sa forme draconique et tailler en pièces l’objet de sa colère. Il peut aussi cracher une flamme d’un beau bleu laiteux assez convainquant.

Capacités: Comme tous ceux de sa race, Xotchil a une affinité avec l’air. Il adore voler, cela lui permet de réfléchir. Il crache aussi des flammes et peut communiquer par la pensée avec les autres dragons. Il peut aussi ne transformer ses mains pour qu'elles prennent une forme draconique et ainsi, utiliser ses griffes.

Je ne me souviens pas grand-chose de mon enfance. Je sais que je suis né un trente-et-un décembre. Maman m’appelait son petit miracle. J’ai grandi dans les montagnes péruviennes, non loin du village de Quillabamba avec ma mère et mes six frères et sœurs. Le premier souvenir que j’ai remonte à mes cinq ans, quand maman m’emmenait cueillir des herbes médicinales dans la montagne. Ce jour-là, j’ai rencontré mon père. Il était imposant, un véritable Grand Dragon avec des écailles d’un noir si profond qu’il absorbait la lumière autour de nous. J’étais le seul de ma famille à être blanc. Ma peau a toujours été laiteuse et mes yeux sont les seuls à être bleus. Ce jour-là j’ai compris pourquoi…

Le grand dragon noir se posa lentement et dans toute sa majesté devant eux. La femme souriait tendrement et ce sourire causa un jumeau sur les lèvres de son enfant. Elle regarda avec fascination le dragon prendre forme humaine. Xolotl était un bel homme et un dragon magnifique. Si magnifique qu’il ne pouvait posséder qu’une femme. Elle le savait. C’est pour cela qu’elle acceptait son absence.
- Iez, dit l’homme de sa voix profonde. Je savais que je te trouverais dans les montagnes. Avec qui es-tu ? J’ai vu tous nos enfants.
- Il s’agit de Xochitl, informa la femme.

Le dragon haussa les sourcils et fixa le garçon de son regard d’acier, jusqu’à l’intimider. Le petit se cacha derrière les jupes de sa mère, mal à l’aise. Il n’avait jamais rencontré ce dragon et il lui faisait vraiment peur. Seule la présence de sa mère l’empêchait d’éclater en sanglots.
- Je croyais qu’il ne survivrait pas, avoua Xolotl. Les albinos ne survivent que très rarement. Je croyais t’avoir ordonné de t’en débarrasser.
- Je n’ai pas pu m’y résoudre, soupira-t-elle. De plus, il est en pleine santé et son frère aussi.

L’homme se contenta de hocher la tête sèchement et se mit à discuter avec sa compagne télépathiquement.

C’est à ce moment que maman m’a annoncé que je n’étais pas censé survivre à ma première année. C’est le tout premier souvenir que je garde de mon père. Le suivant est beaucoup plus tragique. Je devais avoir un peu plus de huit-cent ans. Nous avions déménagé quelque part dans le pacifique Sud, quand les hommes s’étaient faits de plus en plus nombreux dans notre montagne. Mon frère aîné, le plus petit, dont je ne me souviens plus le nom, venait d’apprendre à voler et mon jumeau et moi le regardions faire, les yeux brillants. Nous avions juste hâte d’atteindre la majorité pour que mère ou Nahual, notre plus grand frère aîné, nous apprenne à nous mouvoir dans le ciel exactement comme eux.

Le dragon bleu nuit se posa sur le sol, suivit de près par deux autres dragons, l’un rouge et l’autre couleur blé. Les trois dragons prirent rapidement forme humaines et la famille se retrouva dans un grand câlin général, mené par Iez. Quand tout changea. Le ciel s’obscurcit et un dragon descendit du ciel. Xochitl reconnu immédiatement le grand dragon noir.
- Xolotl ! Que se passe-t-il ? demanda la femme en protégeant ses plus jeunes enfants derrière elle.
- Des chasseurs ! dit l’homme. Ils arrivent ! Fuyez !

Le dragon avait à peine parlé quelque chose dans l’air changea. Nahual se mit entre sa mère et ses frères. Chacun de deux qui étaient majeurs prit un jeune par la main, prêts à fuir à la moindre occasion. Et tout alla très vite.

Je me souviens uniquement des bras de Nahual autour de moi tandis que je regardais, les yeux exorbités, mes parents, se battre contre des hommes. Cette image me restera à jamais gravée dans l’esprit. Je ne peux pas dire qu’elle m’a empêché d’avancer mais certains soirs, elle me hante encore. Je réentends le cri de ma mère, nous ordonnant de fuir. Nos parents avaient survécu et nous avaient rejoints. Mais rien ne pouvait me faire changer d’avis. Les années passèrent et les souvenirs malheureux  se mêlèrent à ceux, plus lumineux, de notre vie qui avait enfin trouvé un rythme plus calme.
J’ai fini par quitter ma famille dès que j’ai eu l’occasion de déployer mes ailes. J’ai laissé derrière moi l’île sur laquelle on s’était réfugiés et j’ai fait mes premiers pas parmi les humains, cherchant à les comprendre. J’ai longtemps changé de lieu de vie, cherchant par-dessus tout à paraître le plus normal possible. Et puis j’ai entendu une rumeur. L’existence d’un village où je pourrais m’établir définitivement. Otsu… enfin…

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