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Prénom et Nom : Yanis Villiers
- Espèce : Humain maudit
- Age : 29 ans et en parait 5 de moins.
- Statut : Habitant
- Profession : Va faire la demande pour la place de professeur de sport au lycée d’Otsu
- Description physique : Yanis est un homme assez petit ( 1m60 ) et plutôt mince mais à la musculature bien dessinée par les heures passées à pratiquer du sport. Ses cheveux bruns sont le plus souvent en bataille et il a abandonné l’idée de pouvoir un jour les coiffer. Ses yeux sont d’un brun sombre, presque noir.
Quand il souffre de sa malédiction, le corps de Yanis se couvre d’écritures rouges sang et le blanc de ses yeux prend la même teinte que ses iris…
Lorsqu’il n’est pas sur un terrain ou dans un gymnase, il aime porter des chemises et affectionne particulièrement le noir.
Au travail, il est le plus souvent en t-shirt et short ou pantalon large, le laissant libre de ses mouvements. Il utilise souvent un bandeau, pour éviter d’avoir des mèches de cheveux dans les yeux.
- Spoiler:
- Caractère : Yanis est quelqu’un de très secret, ne se confiant qu’à ses amis les plus proches. Seuls quelques intimes savent pour sa malédiction et il préfère que cela reste ainsi. Il peut passer pour quelqu’un d’hautain mais fait souvent ce qu’il peut pour aider les autres. Yanis déteste être rabaissé, et peut devenir blessant avec les autres lorsqu’il se sent agressé.
Pour ses proches, il n’hésite devant rien, quitte à en souffrir par la suite.
S’il passe pour quelqu’un de froid aux yeux de tous, dans l’intimité c’est quelqu’un de très doux, évitant les conflits le plus possible.
Dans son travail, il est réputé parmi les élèves pour être quelqu’un de juste qui malgré des apparences un peu distantes aide les moins doués comme il le peut. Son apparente jeunesse lui a valu quelques soucis avec les fortes têtes de ses classes, mais ses capacités sportives ont vite remédié au problème.
- Histoire : « Baptiste, je t’en supplie ne fais pas ça… »
Seulement il était trop tard, l’homme déjà souffrait trop de ce que la vie lui avait fait. Ses yeux bleus fixèrent la jeune femme, celle qu’il avait tant aimé, dont il se souvenait de chacune de ses mèches rousses, du moindre éclat doré de ses yeux verts.
« Tu n’avais pas le droit Carla… non tu n’avais pas le droit. »
Elle l’avait trahi… lui un mage de premier ordre, elle s’était jouée de lui, trahissant le serment de leur mariage dans les bras d’un autre, ce Benoit... D’un simple homme, d’un odieux petit humain. Et elle portait son enfant à lui, et elle voulait le garder, elle qui n’avait jamais réussi à donner un enfant à leur union.
Parce qu’il l’aimait beaucoup trop, il prononça ces quelques mots qui devaient suivre Benoit et sa descendance pour encore de longs siècles, épargnant celle qu’il aimait encore beaucoup trop :
« Tu n’oublieras jamais la souffrance que tu as causé, et ta descendance en sera aussi affligée. Dans ta peau tu seras marqué, jusqu’à ce que ta douleur s’apaise dans le repos sacré. Alors ce sera lui et ses propres enfants, source de ma colère, qui souffrira pendant encore longtemps, du feu de la jalousie qui me blesse dans ma chair. »
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Yanis regarda une dernière fois son appartement vide, conscient qu’il s’éloignait de beaucoup de sa mère en partant à Otsu. Néanmoins, il sentait que la souffrance qu’il lui infligeait n’avait que trop durer. Il lui rappelait trop Benoit… les mêmes douleurs, le même visage, la même malédiction.
Son père s’était suicidé cinq ans auparavant, ne supportant plus la douleur qui parfois le submergeait, transformant sa peau en une plaie à vif. Et Yanis ne blâmait pas Benoit, lorsque sur sa chair s’inscrivait les mots de la malédiction comme taillés au couteau, lui aussi avait des envies de passer de vie a trépas. Depuis cinq ans qu’il avait récupéré la malédiction de son père, il avait appris à anticiper les crises qui arrivaient n’importe quand, parfois les unes à la suite des autres, ou éloignées de plusieurs mois. Sous morphine lorsque les douleurs devenaient insupportables, il ne parvenait quand même pas à bouger de chez lui, clouer en deux dans son lit dont même le contact était une torture.
Il avait décidé de partir parce qu’il voyait que sa mère avait besoin de calme, malgré l’apparent détachement qu’elle affichait. Elle avait vécu trente ans avec une malédiction faisant souffrir ses proches, et ses mains tremblantes lorsqu’elle l’avait aidé à se relever lors de sa dernière crise avait fini par convaincre Yanis de la nécessité de s’éloigner. C’était un de ses élèves qui lui avaient parlé de Otsu et la particularité du village avait intéressé Yanis : s’il y avait un lieu où il pourrait se défaire de la malédiction, c’était sans doute là…
Résolu, Yanis hissa l’anse de son sac sur son épaule et claqua la porte de son ancien appartement derrière lui. Il laissa ses clés à sa mère qui se chargerait de revendre son appartement puis embarqua dans sa voiture en direction du village.
- Petits Détails à savoir : Yanis possède une petite boite qui traine toujours dans ses poches dans laquelle il conserve un cachet de morphine, au cas où. Il pratique la course à pied activement et à consacré une partie de sa jeunesse à apprendre quelques arts martiaux.
- Codes : Lac – Village- Drawn