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Kitaëv Kraian

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MessageSujet: Kitaëv Kraian Kitaëv Kraian I_icon_minitimeDim 23 Jan - 17:58

  • Nom, Prénom : Kitaëv, Kraian (signifie « territoire » en grec).

  • Espèce : Elémentaire de terre.

  • Age : 32 ans.

  • Statut : Habitant.

  • Profession : Boucher.

  • Description physique : En un mot : imposant. En plus d’être assez grand, du haut de ses un mètre quatre-vingt seize, il est aussi large d’épaule. Ses grands bras musclés peuvent servir d’arme contre ses ennemis, de poids contre ceux qu’il veut détruire, et de bouclier pour celui qu’il veut protéger, même au péril de sa vie. Son corps, est divinement bien taillé, légèrement plus musclé que la normale, sans pour autant le rendre repoussant. Trop de muscle, tue le muscle, à part pour Kraian. Tout est dans l’exubérance de ses membres, dans la force de son corps et de son esprit. Ses cuisses sont semblables au reste de son corps. Tout chez lui est sans imperfections, tout à part son caractère et son torse. Il porte sur celui-ci, une longue cicatrice, qui se tient entre ses deux pectoraux pour finir en-dessous de son nombril, comme si elle découpait son corps en deux parties égales.

    Sa lèvre inférieure est percée à deux reprises, à gauche et à droite. Ses oreilles, elles aussi, sont aussi trouées qu’un morceau de gruyère, sans pour autant ressembler à du fromage. Sur son nez, se trouve un autre piercing, un simple anneau, et son arcade sourcilière est elle aussi, percée. Sa langue non plus n’est pas épargnée, l’étant aussi deux fois. A vrai dire, il n’enlève ses bouts de métal uniquement lorsqu’il dort, quand il n’oublie pas de le faire. De plus, Kraian possède aussi… Plusieurs tatouages. Des signes tribaux, qui coulent des ses avant-bras à ses poignets, une sorte de fausse cicatrice, qui encercle son biceps gauche ainsi qu’un énorme tatouage, représentant un triste… Panda, sur le haut de son dos, par-dessus ses immenses omoplates.

    D’un point de vue capillaire, les cheveux bruns du jeune homme sont le plus souvent en bataille, tirés vers la droite. Une mèche cache une partie de son visage. Son œil droit, aussi jaune que l’or, est enseveli sous une masse considérable de cheveux. Ceux-ci sont assez longs, lui arrivant presque jusqu’au bas de ses omoplates tatoués. Le côté gauche de son crâne est légèrement rasé, ses cheveux étant beaucoup plus courts de ce côté, et de plus en plus long plus en se déplaçant vers la gauche. C’est pour cela qu’une sorte de crête s’est formée sur le haut de sa tête.

    Son visage, quant à lui, est assez… Russe. Ne souriant presque jamais, il n’en est que plus sévère et dur. Comme le reste de son corps, il est divinement bien taillé. Ses traits, plutôt fins, se fondent à merveille dans ses airs hautains et je-m’en-foutistes sur les bords. Quant à ses yeux, de couleur jaune, il les a hérités de son père. Comme à peu près tout ce qui constitue son corps, à part sa « belle » cicatrice au niveau de son thorax. Ses lèvres, ni trop pulpeuses ni trop fines, cachent de belles dents blanches, qui forment un sourire quelque peu carnassier. Lorsqu’il sourit, à une autre personne qu’à Lys, ce ne peut être un vrai sourire. Toujours ironique, méchant, mauvais… Comme ses pensées.

    A ses doigts, se trouvent des poings américains, qu’il garde toujours sur lui, sauf pour grande exception. Et lorsqu’ils quittent ses doigts, c’est pour aller se nicher dans ses poches. On ne sait jamais qui on peut rencontrer, et une arme est indispensable, en vue des circonstances atténuantes de leur vie précédente. Kraian ne porte que des vêtements sombres et légers, n’étant pas frileux. Principalement un jean troué, et un t-shirt noir ou gris. Selon son humeur. Qui est d’ailleurs très… Changeante.

  • Caractère : Caractère changeant, comme expliqué précédemment. Mauvais, la plupart du temps. Presque tout le temps. Tout le temps, en fait. A part lorsqu’il se trouve en compagnie de son frère. Bizarrement, le monde est rose, les cochons rouges volent et les poneys verts courent dans les champs de barbe-à-papa bleu, sous le ciel orangé par un soleil violet, quand Lys est à ses côtés. Enfin… Si je puis m’exprimer ainsi, ce qui est chose assez incongrue en vue du contexte.

    Le jeune élémentaire… Fume. Beaucoup. Un peu trop même. Et son visage n’en est que plus sec. Mais pas plus chaleureux. Après tout, ce n’est pas la fumée d’une cigarette qui fait un homme. Et, si c’était le cas, celle que Kraian aurait fumée n’était pas très… Fraîche, on va dire ça comme ça. Puisque pour arriver au caractère de ce type, aussi grognon que lui, il en faut, de l’expérience. Et c’est vers ses quatorze ans qu’il débuta sa grande marche vers une mort certaine par le tabac. S’il ne succombe pas à autre chose entre temps.

    D’habitude légèrement asocial, ce qui ne veut pas dire qu’il n’impose pas son avis aux autres, il est aussi très… Très agressif. Il vouerait presque un culte à la colère qui se cache en lui. Qui se cache mal, d’ailleurs. N’étant pas susceptible du tout, ne se concentrant pas sur son style, ni même sa tenue vestimentaire, les colères fréquentes de l’élémentaire ne sont pas dues aux reproches que les autres expriment par des mots absurdes à son égard. Non, ses montées d’aigreur en puissance s’expliquent par la présence de son… De son frère.

    Contrairement à ce que vous pouvez penser à propos des liens qu’il partage avec son faux double, ils ne sont pas du tout chaotiques. Au contraire, il l’aime plus que la normale. Ceci expliquant cela, Kraian supporte mal le fait que son frère fréquente d’autres personnes, ou aime d’autres personnes. Il a peur que le moment où ils devront se séparer arrive. Et cette peur, au sortir de son corps, se transforme en rancœur. En une rancœur dont seul Lys détient la clé, pour la renfermer dans sa cage invisible. Et ses emportements, ne se produisent que lorsqu’il pense que ça en vaut la peine. Mieux vaut ne pas approcher son tendre frère. Ce n’est qu’un conseil, mais il peut être très important pour la survie de chaque être vivant (ou non), sur cette terre.

    En plus d’avoir le caractère digne du pire des cochons, il est aussi orgueilleux. « Ne pas se fier aux apparences », hein. Avec Kraian, c’est le contraire. Son plumage se rapporte à son ramage, et ceci, divinement bien. Sévère et dur, c’est tout ce qu’il est. Mais malgré cela, il peut être doux et tendre… Avec son frère, uniquement. Et ce n’est pas demain la veille que son caractère va changer. En fait, le terreux a deux personnalités, même s’il ne peut être considéré de schizophrène. Puisque le terme n’est pas approprié à la situation présente.

    Exaspéré très facilement, furieux, impatient, explosif, hargneux, irascible, atrabilaire, bilieux, caractériel, colérique, rageur, accaparant, possessif, ombrageux, irritable, tyrannique, mesquin, égoïste, narquois, acrimonieux, amer, aigri, âpre, blessant, violent, farouche, désagréable, fielleux, agressif, batailleur, bagarreur, combatif, querelleur, menaçant, offensif, pugnace, accrocheur, médisant, froid, sec, insensible, impatient, solitaire, ainsi est Kraian, et le territoire sacré qu’est sa personnalité.

    De plus, l’élémentaire est quelqu’un de très… Distingué, pesant chacun de ses faits, dires et gestes avant de les « vendre ». Pourquoi parler pour ne rien dire, après tout ? Et il en fait de même pour la confiance qu’il porte aux autres, ne leurs disant rien qu’ils pourraient raconter à d’autres encore, ce qui lui apporterai plus d’ennuis qu’il n’en a déjà. C’est pour cela, qu’il ne parle qu’à son Lys, qu’à sa fleur, de ce qui lui passe par la tête. A personne d’autre, étant bien trop méfiant. Ce n’est pas de la peur, mais de l’appréhension.

    En fait, c’est un paradoxe total, en lui-même. Ses humeurs et réactions varient selon le contexte, l’interlocuteur ainsi que le moment des faits. C’est une personne assez lunatique, qui se base pourtant sur son caractère initial, c’est-à-dire, de « merde ». Kraian n’est un emmerdeur, que lorsqu’il le veut, et il le veut souvent, quand cela concerne son frère. Sachez que même si c’est Lys qui est en tord, le terreux vouera toujours une haine effroyable à l’autre coupable, ou non, de ce qu’il leur arrive. Et le pire, c’est qu’il est d’une rancune sans égale.

    En outre, la personnalité de notre jeune élémentaire est assez réfractaire aux nouveautés, se basant sur ce qu’il connait, et directe, puisqu’il dit ce qu’il pense en se fichant de l’avis ou des reproches des autres. Pour lui, toute personne autre que son frère est dotée d’une débilité profonde et n’existe que dans le but de… « Le faire chier ». Ce qui pour quelques personnes, s’avère être vrai. Mais dans sa logique et sa vision des choses, chaque être est semblable à l’autre, à part Lys, qui est unique. Lui-même, se trouve comme les autres, s’auto-traitant de connard quand il pense que le dire est une bonne chose. Et sachez, qu’il a toujours raison. Mieux vaut pour vous, ne pas le contredire.


  • Histoire : Dans un monde nommé terre, se trouve un pays, la Russie. Dans cette Russie, se trouvent plusieurs villes et villages. Et parmi ces villages, se trouve Aykhal. Dans ce village, se trouvent plusieurs maisons. Et parmi ces maisons, se trouve celle de Kraian, jeune protagoniste de cette « fabuleuse » histoire. Ce petit nourrisson poussa son premier cri un vingt-neuf février. Le vingt-neuf février de l’année mille neuf-cent soixante dix-neuf. Fétus quelques mois auparavant, il est devenu enfant, au sortir du corps de sa mère. L’accouchement fut plutôt douloureux, le pauvre Kraian ne voulait pas quitter le logis si tendre et chaud qu’il avait squatté pendant neuf mois. Il ne voulait pas affronter la dureté de la vie. C’est comme s’il connaissait son futur, et qu’ainsi, il essayait de l’éviter. Mais selon la loi du destin, le futur de chaque est déjà tracé au crayon de papier. Il ne reste plus qu’à repasser ce fin trait au feutre noir, rose, bleu, rouge, selon les moments et l’envie de chacun.

    Kraian grandissait simplement, aux côtés de son père et de sa mère qu’il chérissait. Grand de nature, nature hérité de son père, le jeune garçon était déjà plus fort que la moyenne, même petit. Et, mieux vaut ne pas vous cacher cette partie de sa personnalité, mais il était un peu le… Cancre de la classe. Je-m’en-foutiste dès son plus jeune âge, son avenir était déjà tracé de toute façon… Reprendre la boucherie de son père, il gagnait bien sa vie après tout. Et puis, rien ne l’intéressait. Rien, à part sa famille. Son père comptait beaucoup pour lui. Il lui avait tout appris… De son premier biberon à sa première expérience sexuelle. Mais rien ne vaut faire une ellipse temporelle, le moment clé de l’histoire se trouve dans les lignes qui suivent.

    Alors que les bougies de son dixième gâteau d’anniversaire s’allumaient, le jeune homme allait chercher son père, comme tous les jours, à la boucherie. Ils faisaient alors un petit détour au lac, à leur fameux lac, endroit si apaisant, comme à leur habitude. En aidant Kitaëv le grand à construire un magnifique terrier pour un lapin trouvé, Kitaëv le petit s’amusait à faire bouger la terre, creusant une fosse pour le terrier… Mais flemmard de nature, ce garçon en question eu la bonne idée, comme tous les autres gosses, d’essayer de creuser la terre, à distance, sans avoir à se fatiguer. Bien sûr, lorsque tout le monde fait ça, ça ne marche pas, la terre reste telle quelle, sans bouger d’un poil. Lorsque tout le monde le fait… Sauf pour le petit Kraian… Sous ses yeux ébahis, le produit de la nature en question s'enfonçait, créant un creux béant. Son père afficha alors une mine triste… « Mince, son fils n’était pas normal… ».

    Mais lui non plus, n’était pas un père comme les autres. Des parents normaux auraient eu peur et auraient crié sur leur enfant pour les faire cesser d’agir ainsi. Que nenni. Rien de tout ça ne se produisit…. Le « vieux » s’accroupit à côté de son fils, lui murmurant qu’il avait hérité bien plus que la mentalité et le physique de son pauvre père. Lui aussi, était un élémentaire. Cependant, les éléments divergeaient. Kraian manipulait la terre, et son père, le feu. La réaction du garçon ? Simple. Comme tous les autres enfants, il se réjouissait de ce qui lui arrivait. Lui, Kraian Kitaëv, avait des pouvoirs magiques. Il n’en revenait pas, c’était comme dans un rêve. Mais sa joie se stoppa net dans son élan, lorsque son père lui dit de ne raconter cela à personne, de peur d’être attaqué et pris pour cobaye pour moult expériences sans queue ni tête. Kraian acquiesça et lui promit de garder ça secret… Ce qu’il fit.

    Le nouvel élémentaire avait été fils unique jusqu’à présent… Jusqu’à présent. Son père, lui, en entendant la déclaration de sa femme sur l’attente d’un nouveau bébé, prit la fuite. En fait, cette fuite n’a pas été provoquée par ce nouveau venu, mais c’était une bonne excuse pour partir sans que sa femme se demande pourquoi, après tout, elle n’était pas au courant du petit secret père/fils. Mr. Kitaëv commençait à se faire vieux, et son moral n’était pas d’attaque pour contrecarrer les plans des entreprises au courant de son don. C’est pour cela, qu’en laissant un mot à son fils bien-aimé, il partit sans un « au revoir ».

    « Je pars, Kraian. Occupes-toi de ta mère, s’il-te-plait. Répètes lui, chaque jour, à quel point je l’aime. Mais je n’ai pas envie de vous mettre en danger, vous qui êtes mon tout. Des industries loufoques ont découvert mon secret… Fais attention à toi, et à ton don, mon fils. Je pars, Kraian. Loin de vous. A Otsu. Rejoins-moi, quand ta mère l’acceptera. Prends soin de ton futur colocataire de chambre, j’aurai voulu le connaître. Emmène-le au lac, avec toi. Montre-lui ce que tu sais faire. Et si jamais il développe un don, comme le notre, réagis comme j’ai réagi avec toi… Avec sérénité. Je t’aime, Kraian. Ne m’oublie pas. Viens me voir quand tu seras libre de tes chaines maternelles. Quand vous serez libres… J’ai comme qui dirait l’impression que ce sera une fille. »

    Malgré ses mots tendres, une rage considérable naquit en lui, le récepteur de cette lettre. Il s’en fichait de ses problèmes, pour lui, son père l’avait quitté, c’est tout. Du jour au lendemain, sa personnalité changea du tout au tout, sous les yeux tristes de sa mère enceinte. Son sourire si fréquent se transforma en mimiques ironiques. Ses mots n’étaient plus gentils, on ne savait plus trop, s’il pensait ce qu’il disait ou non. Peu à peu, il se renfermait sur lui-même, ne voulant entendre les discours des différents psychologues qu’il a connu durant toute sa vie… Sa mère abandonna au bout de trois mois, de vouloir le faire changer de nouveau, comprenant sa peine mieux que quiconque.

    Même si Kraian vouait une haine extrême à son « père », au fond, il l’aimait… Il l’aime toujours, c’est pour cela qu’il a suivit tous ses conseils à la lettre. Vu d’un premier angle, il est devenu maniaco-dépressif, et vu d’un autre angle, il est devenu plus protecteur, voulant à tout prix protéger sa mère d’un quelconque danger, la plupart du temps, inexistant. Et il agit ainsi, jusqu’à la naissance de sa « sœur »…

    Son père s’était bien trompé, lui qui avait un bon instinct pourtant… Sa « sœur » était en fait un frère. Un petit membre supplémentaire le prouvait, à la naissance. Seul ce petit sexe d’homme le prouvait, d’ailleurs. Dès son plus jeune âge, les traits de son visage étaient fins, comme ceux d’une petite fille. Kraian prenait alors soin de lui, très soin de lui, trop soin de lui. Il le couvait comme une mère poule couve ses œufs. Si jamais quelqu’un le touchait, il pouvait partir dans une colère noir, qui peu à peu, années après années, s’estompa, son frère faisant tout pour le calmer.

    Comme son « père » le lui avait demandé, il emmenait régulièrement son frère près du lac… Ils jouaient ensemble, se baladait le long de la rive, se baignaient, parfois, Kraian s’entraînait sous les yeux rieurs de sa fleur. Ils s’amusaient bien en ce temps là. Lys grandissait, et se faisait apprécier par de plus en plus de monde. Quant à Kraian, malgré la peur qu’il créait chez quelques personnes, il agissait comme un aimant sur les autres, autres qui avaient alors le rôle de bout de métal. C’est peut-être à cause de cela qu’il porte autant de métal sur lui… Idée à développer.

    Jours après jours, Lys devenait de plus en plus beau, comme une fleur qui éclot. Ses pétales ressortaient de plus en plus, déployant leur beauté aux yeux de tous. Aux yeux de tous, c’est bien ça le problème. Kraian le voulait pour lui seul… Et c’est seulement lorsqu’ils se retrouvaient au lac, que les deux frères pouvaient se montrer tels qu’ils sont vraiment. L’élément-terre, lui, souriait, quand seule sa fleur pouvait le voir. Voir ses dents sans avoir peur, sans que son sourire soit sarcastique, est quelque chose de rare, mais pourtant, Lys a put en profiter bien des fois.

    Les deux suivaient des cours, dans des classes différentes. Le manipulateur de terre, lui, n’aimait pas apprendre, et dès ses dix-huit ans, il prit la succession de son père, dans la boucherie familiale. Boucherie familiale qui fut fermée quatre ans. Le temps que Kraian soit majeur. Bref, un soir, après les cours de Lys, les deux frères se retrouvèrent pour la énième fois près du lac, près de l’eau. Et c’est ce soir là, que le cadet découvrit son don, son fameux don, d’élémentaire d’eau. Kraian suivit le dernier conseil de son père : agir sereinement. Ils firent la promesse de ne rien dire à d’autres. Malheureusement… Des petites pipelettes passaient par là.

    Le lendemain matin, tout le village était déjà au courant de leur cachoterie, et de leur découverte. Les médias arrivaient par dizaine, les deux Kitaëv ne pouvaient même plus sortir de chez eux sans se faire sauvagement attaquer par des micros et des caméras fous. C’est le prix à payer, pour cela. Cependant, malgré le danger journalier qui rôdait aux alentours, Kraian ne pouvait s’empêcher d’aller rejoindre son frère après qu’il ait passé une journée de cours, presque normale, car tout le monde savait que c’était le frère du grand Kraian, la terreur du village, colérique de nature.

    Arrivé un peu plus tôt sur le lieu du rendez-vous, l’élémentaire patienta sagement sur les rives du lac, la venue de son frère. Des pas résonnèrent donc, et un petit sourire s’étira sur les lèvres du boucher. Mais ce sourire disparut rapidement, lorsqu’un homme en noir lui déchira le torse au couteau, créant une entaille de six centimètres de profondeur sur la totalité de son thorax. Kraian ne sentit pas le coup venir, et c’est en réprimant un cri de douleur, qu’il se laissa tomber sur la terre. Un cri de stupeur se fit entendre, la voix de Lys… Puis rien.

    Cette attaque s’explique par la différence que son père a créée en lui. Il lui en avait parlé, des entreprises qui en avaient après les bizarreries de ce monde. Il le savait, et pourtant, il était venu au lac. Pourquoi ? Peut-être parce que la vue de cette eau lui rappelait son frère, son père, son don… C’était devenu comme une drogue… Visuelle. Il ne pouvait plus s’en passer, il se sentait chez lui, ici. Et pourtant, quelqu’un avait violé son territoire sacré…

    Kraian se réveilla quelques jours plus tard, dans son lit, avec un énorme bandage qui entourait tout son torse. Le premier mot qu’il dit, était le nom du village qui avait hanté ses pensées lorsqu’il dormait. « Otsu »… C’était comme pour se libérer d’une pensée, il devait le dire, pour que les images fictives de son père qui partait sans lui cessent d’occuper son esprit, même lorsqu’il avait les yeux ouverts. Lys se trouvait alors aux pieds de son lit, son grand frère lui sourit tendrement, en lui ébouriffant les cheveux.

    « C’est toi n’est-ce pas… Merci. »

    Il le savait, Lys l'avait soigné. Il était sûrement allé chercher de quoi faire, pour ensuite le bander et ainsi, le traîner (difficilement) jusqu'à chez eux. Il n'habitaient pas très loin, après tout. C’était écrit dans leur destinée. Et bien que la douleur ait vite fait de disparaître, le souvenir de cet homme en noir prenait beaucoup de place dans sa tête… Tellement qu’il ne pouvait penser à autre chose. Tellement qu’il ne voulait plus laisser son frère seul… Tellement qu’il avait enfermé sa famille à la maison, et seul lui pouvait sortir travailler pour ramener à manger. Mais ces conditions de vie n’étaient pas propices à un épanouissement de la personne.

    C’est pour cela, que Kraian demanda la permission à sa mère, d’aller rejoindre son père. Non pas qu’il veuille s’assurer qu’il a le droit de partir, il avait quand même trente-deux ans, mais il voulait s’assurer que sa mère réussirait à vivre sans eux. Il était temps de prendre leur envol. Il était temps pour les jeunes oiseaux de battre de leurs propres ailes. Et Kraian n’allait sûrement pas partir sans son frère.

    Après accord passé avec sa mère, les deux élémentaires partirent en direction du village tant recherché. C’est vrai qu’ils ne savaient pas où se trouvait une terre aussi fabuleuse… Mais Kraian suivit son instinct, qu’il avait aussi hérité de son père. Et après deux mois de marche, de route… Ils arrivèrent enfin… Ensemble, main dans la main, ils avançaient… Et ensemble, ils allaient pouvoir vivre sans aucuns soucis, à Otsu. Ô joie.

  • Petits détails à savoir : Ange ou démon, telle est la question. A en voir son physique, la seconde appellation est plus juste à l’image. Pourtant, en chaque démon se cache un ange, et la chose qui contrôle cet ange, c’est son frère. Kraian lui est en quelques sortes soumis, se vouant corps et âme à la réalisation de ses caprices, les plus stupides. Et ce, même lorsque quelque chose de plus important est en cours de route. Son frère, toujours son frère, jamais personne d’autre. Il faut connaître ses priorités.

    Kraian est assez téméraire, mais pourtant, il lui arrive d’avoir peur. Sa plus grande frayeur est de se voir loin de son frère, loin de la moitié de son cœur, loin du guérisseur de son corps, loin de celui qu’il aime. Petit cachotier, il n’aime pas dire à Lys des choses qui le rendraient triste, c’est en parti pour cela qu’il ne lui refuse rien, et que ce petit chenapan en profite. Sans le manipuler tout de même.

    L’élémentaire est encore à la recherche de son père, et compte le retrouver ici, dans ce village qu’est Otsu. Prier ne sert à rien pour lui, étant athée, pourtant, il veut que Lys connaisse son père, qu’ils s’amusent ensemble. Il veut lui prouver qu’il n’a pas gagné une sœur, mais un frère, en perdant son père. C’est un peu à cause de son départ qu’il est tel qu’il est aujourd’hui. Malheureusement.

    Un dernier point : Kraian aime le café comme il aime fumer, c’est-à-dire, sans modération. C’est plus une boisson comme l’eau, qu’un excitant, pour lui. Son corps s’étant habitué à héberger une dose considérable de caféine dans le sang. Et, pour clore ce sujet, le colosse a un dégoût affolant envers le fromage, trouvant cette « merde », comme il l’appelle, totalement immangeable. Il pense bien sûr que le fromage est une sorte de lait… Pourri. Mais pourtant, il aime les champignons… Oui, les goûts de l’élémentaire sont en oxymore total entre eux.

  • Capacités : L’élément-terre, comme tout élémentaire de terre, peut manipuler la terre sous toutes ses formes. Que ce soit pour se protéger, ou pour attaquer, il a toujours été rapide à la fabrication de remparts ou d’armes de guerre, en terre. Ayant découvert sa capacité dès son plus jeune âge, Kraian sait pertinemment se servir de son « don ». Même s’il n’est pas le meilleur dans ce domaine. Mais son agressivité l’aide à gravir les niveaux, à s’améliorer. Même en colère, il sait se contrôler.

    En outre, Kraian peut faire ce qu’il veut de son élément. Le faire voler, en changer la forme, en changer la consistance. Tout, il sait absolument tout faire, quand ça parle de terre.

  • Codes : Yaoi – Yuri – Elémentaire.



Dernière édition par Kraian Kitaëv le Dim 23 Jan - 19:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kitaëv Kraian Kitaëv Kraian I_icon_minitimeDim 23 Jan - 18:59

Bonjour,

il y a quelques petites choses qui ne sont pas possible.

Tu dis que lorsque tu découvres ton pouvoir tu fais voler de la terre, hors c'est impossible pour un élémentaire de la terre de faire voler quoi que ce soit, cela releve d'un élémentaire de l'air. Tu peux manipuler la terre et les plantes, avoir des connaissances poussées en médicales mais c'est tout.

Tu dis également que ton frère t'a soigné avec son pouvoir, mais s'il est un élémentaire de l'eau il n'a pas de connaissance médicale.

J'attends des changements ou des précisions sur ses points is je ne les ai pas bien compris.

Je reste a ta disposition si tu as besoin.

Mohnn
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MessageSujet: Re: Kitaëv Kraian Kitaëv Kraian I_icon_minitimeDim 23 Jan - 19:45

Bon ca a l'air d'aller.

Bon jeu.
Mohnn Black

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MessageSujet: Re: Kitaëv Kraian Kitaëv Kraian I_icon_minitime

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